DECLARATION PUBLIQUE DES RESIDENTS CHILIENS EN BELGIQUE


DÉCLARATION PUBLIQUE DES RÉSIDENTS CHILIENS EN BELGIQUE

Devant la catastrophe naturelle qui s’est abattu sur notre pays, nous voudrions dire que la situation au Chili est mauvaise depuis déjà plusieurs années.

Le tremblement de terre n’est venu que confirmer cette triste réalité. Depuis le premier jour, les propriétaires des supermarchés et des magasins de quartier ont fermé leurs locaux en laissant les plus démunis privés d’eau, d’électricité et de denrées de base, abandonnés à leur sort. C’est le désespoir et le sentiment de vulnérabilité qui a poussé les gens au pillage.

Confronté à leur incapacité et sans initiative valable, la réponse du gouvernement et de la classe politique ne s’est pas fait attendre et la militarisation des zones sinistrées fut décrétée. Il va de soi qu’il s’agit de zones où se concentrent les secteurs les plus fragilisés de la population. C’est-à-dire, à la souffrance occasionnée par la catastrophe naturelle vient s’additionner une deuxième : la catastrophe sociale. Comme quoi le tant venté jaguar capitaliste chilien, qui devait servir d’exemple aux autres pays du monde, n’était pas un tel.

Sans aucun doute, cette situation rencontre ses origines dans l’histoire récente du Chili dont voici un bref résumé :
Le 11 septembre 1973, le président élu, Salvador Allende, meurt suite à un coup d’Etat militaire soutenu par le capital international et les Etats-Unis. Avec lui disparaît l’espoir d’une société socialiste et à sa place s’instaure une dictature sanglante et un modèle économique ultralibérale. Les conséquences de cet héritage ont signifié une régression sociale sans précédant, un Etat absent des politiques sociales et un marché tout à fait dérégulé où c’est l’initiative des entreprise privées qui prime.

En 1989, Pinochet laisse la place aux civils en inaugurant la transition vers la « démocratie ». Depuis lors, les successifs gouvernements de la Concertation (socialistes et chrétiens démocrates) n’ont fait qu’approfondir et gérer le modèle pinochetiste: source d’injustice et d’inégalité sociale. Le cadre constitutionnel actuel ne permet aucun changement structurel, que ce soit au niveau de l’enseignement, le logement, la santé ou le travail.

Sans doute, le cas le plus emblématique est celui des paysans indiens Mapuches qui refusent de quitter leurs terres, bradées aux multinationales (barrages hydro-électriques, projets forestiers, dépotoirs, etc.), et qui se voient jugés avec des lois « anti-terroristes » héritées de la dictature militaire.

Aujourd’hui, 20 ans après la fin de la dictature, le candidat de l’alliance conservatrice, l’entrepreneur millionnaire Sebastian Piñera, (surnommé le « Berlusconi » chilien) remporte les dernières élections présidentielles. La réaffirmation du projet ultra néolibéral chilien est en franche contradiction avec le projet de construction bolivarienne (dont les principaux exposants ce sont : l’Équateur, le Venezuela, la Bolivie et l’ile de Cuba) et avec le processus d’intégration économique ALBA dont le but est l’indépendance économique et la justice sociale dans le continent.

Face à cette situation, nous appelons à solidariser avec les travailleurs du peuple chilien et à contribuer à la reconstruction d’un peuple maltraité non seulement dans sa matérialité sinon aussi dans sa dignité. Certes, le Chile a besoin d’une reconstruction physique mais aussi d’une reconstruction morale. Le Chili a besoin d’un projet collectif de société ayant comme base la justice sociale.

Nous soussignées, réaliserons une activité de solidarité le 21 mars à Bruxelles (théâtre Molière à partir de 17 h jusqu’à 22 h ). Les fonds récoltés iront aux organisations suivantes : Syndicat de chômeurs de Conception, Organisation des pécheurs artisanaux de Tirua et Communauté Mapuche représentée par Victor Ancalaf. Il s’agit d’organisations populaires qui travaillent pour un Chili plus juste et solidaire. Le peuple se solidarise avec le peuple!


Collectif Contre la Impunité, Collectif Rodriguista, Centre Culturel Chili, Collectif Zudaka, ARLAC, ATCHE, Indymedia Chile, Independents

Bruxelles, le 11 mars 2010

Oscar Flores  reçut par face book


Edito Bonjour, je suis habitué à la chose, et je crois qu’une fois de plus je vais me faire plein d’amis.

Mode d’emploi pour lire cet édito : Vous êtes, amis lecteurs, doués je le crois d’un bon sens qui, souhaitons-le, saura vous accompagner durant la lecture de cet édito. Le monde n’est ni meilleur, ni pire aujourd’hui qu’alors, la différence la plus effective, c’est l’espérance de vie accrue pour une partie de la population, et ce n’est pas très bon pour la race humaine… Edito

Dossier santé Être l’acteur de sa vie…

Pour ce faire, il faut savoir qui l’on est ! Et, pour répondre à cette question, il faut une vie !

« Moi, je ne saurais pas, j’ai mon boulot, ma famille, mes responsabilités. »

C’est vrai, on peut le voir comme ça : tout abandonner, tout lâcher et partir vers cette quête my(s)thique de la recherche de soi, ce fameux soi qui doit bien être quelque part, bien caché sans doute. Cherchons bien ! Dossier santé

Credo ma non troppo

…un groupe

Pour ceux qui cherchent un écho à leur colère quotidienne,
Il est salutaire de l’entendre se répercuter dans des chansons.

Pour ceux qui se voient funambules sur le fil de leur vie,
Il est sain de contempler cette prouesse sur des cordes… vocales.

A propos braloup

Je vis pour et par l'écriture, c'est toute ma vie... Ma seule vraie passion...
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